Notre conscience, un frein pour la compréhension du réel ?

Publié le par objectif-realite.over-blog.com

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Le but de cet article n’est pas de faire une étude socio-psycho-physio-neuro-éducative de cette extraordinaire sensation ontologique, ce sentiment d'exister que nous appelons conscience qui consiste à intégrer le monde « extérieur » sous forme de représentations internes et que nombre d’entre nous élèvent au rang d’une entité qui serait distincte du monde.

Certains l’appellent l’âme, ce concept d'entité purement spirituelle censée être indépendante de toute réalité physique, pourtant, la conscience est bien un objet d’étude des sciences cognitives, de l’évolution ou encore de l’éthologie.

Cette dernière nous montre que cette aptitude n’est pas exclusive chez Homo Sapiens.

De nombreuses espèces la possèdent, et pas seulement chez certains mammifères supérieurs mais aussi chez les oiseaux. (Pie, Perroquet)

Cette faculté a donc une histoire biologique, et elle prend sa place, comme bon nombre d’autres innovations de la Nature, dans la grande bibliothèque des solutions adaptatives de l’évolution au même titre que la photosynthèse, les organismes multicellulaires, les organismes sexués, les stratégies de camouflage et de reproduction, la vision en couleur et stéréoscopique, le sonar, l’odorat, l’ouie, etc…

Mais avoir une conscience de son environnement immédiat dans le cadre de la survie est une chose, considérer que le décryptage de cette réalité est complet au sens où il prend en compte l’ensemble de la réalité en est une autre.

Or, la science nous montre aujourd’hui une autre facette de la réalité telle que nous pouvions encore la concevoir avant l’avènement de la physique quantique ou de l'astronomie.

Les sens, qui sont les organes d’entrée de la conscience (les « périphériques » pour utiliser un terme informatique) sont également le résultat d’une histoire évolutive.

Dès lors, il n’est pas étonnant de faire le constat, et ceci est vrai pour toutes les espèces, que la conscience de la réalité est limitée, car à aucun moment dans l’histoire de la vie, la conscience d’une réalité cosmique ou subatomique n’a été une question de survie.

La conséquence de tout ceci est que notre conscience n'est à priori pas un obstacle à une compréhension plus large de la réalité, les organismes vivants ne sont tout simplement pas équipés naturellement des sens qui leur permettraient d'appréhender cette partie immergée de la réalité.

Mais aujourd'hui, la technologie prolonge nos sens à un niveau encore jamais atteint dans l'Histoire humaine et nous permet de sonder l'Univers du quark, qui constitue le noyau des atomes jusqu'à des distances de l'ordre de 13 milliards d'années-lumière ! 

Pour ceux qui voudraient en savoir davantage sur cette question, je les invite à suivre ce lien :

univers cache

Un Univers caché

posta01

Publié dans Philosophie

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C
<br /> Voir Blog(fermaton.over-blog.com)No.20 - THÉORÈME RÉSONANCE. - La Conscience Quantique.<br />
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J
<br /> Bonjour Posta01<br /> <br /> <br /> Pour ma part, mais cela n'engage que moi, je pense que le simple fait pour un être vivant quelqu'il soit, instinctivement ou non, s'il éprouve le "besoin" de se nourir et de se<br /> reproduire, c'est de fait, une certaine forme très primitive et instinctive, sans doute, mais d'être malgré tout de "conscient" de le faire pour "survivre".<br /> <br /> <br /> Ce n'est pas encore bien sûr l'expression du " je pense donc suis".<br /> <br /> <br /> Tous les êtres vivants ont ce besoin car faute de quoi ils disparaissent<br /> <br /> <br /> Qu'en pensez vous ?<br /> <br /> <br /> Justicier<br />
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C
<br /> Voir Blog(fermaton.over-blog.com)No.22- THÉORÈME ÉTAT. - La base des  mathématiques de l'Esprit.<br />
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